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Web mobile révolution

Pourquoi une révolution ?

Un marché en devenir

En 2016, il y avait environ 2,6 milliards de smartphones dans le monde. Selon le cabinet Park Associates, ce chiffre devrait atteindre 6,1 milliards d’ici 2020. En comparaison, fin 2010, on recensait environ deux milliards d’internautes sur PC. On peut donc parler de « Web Mobile Révolution » Leur nombre continuera à progresser mais plus lentement. En voici deux raisons importantes :

  • L’équipement en ordinateur dans les pays développés est arrivé à quasi saturation. En comparaison, le marché des smartphones est en pleine croissance et celui des tablettes le sera bientôt.
  • L’essentiel du potentiel de croissance de l’accès à internet des pays émergeants ou en voie de développement se fera par smartphones car ils y sont (et seront) plus aisément accessibles qu’un ordinateur.

Les sites internet pour mobiles (smartphones et tablettes) sont donc appelés à se développer de manière encore plus rapide et spectaculaire que leurs frères aînés pour ordinateurs il y a 10 ou 15 ans.

Un usage différent

Si le socle technique des sites internet pour mobiles est identique à celui des ordinateurs, il en va différemment de leur utilisation. En effet, ces sites correspondent à un besoin et un usage différent :

  • Un mobinaute peut être pressé, l’information doit donc être accessible très rapidement.
  • Il peut aussi chercher un passe-temps, le site doit être récréatif tout en étant adapté à son support de consultation dont les dimensions sont plus réduites.
  • Un site pour mobile ne doit pas nécessiter de concentration particulière car son visiteur n’est pas nécessairement dans des conditions propices (transports, en déplacement, en groupe).
  • Il doit limiter au maximum les interactions manuelles peu faciles sur un mobile, surtout lorsque celui-ci est utilisé d’une seule main.
  • Il doit s’adapter à l’utilisateur car un smartphone est avant tout un objet personnel bien souvent utilisé comme support pour les réseaux sociaux.
  • Il doit tirer parti au mieux du caractère nomade de son support pour offrir au mobinaute des services adaptés à sa localisation.

C’est pourquoi les sites internet pour mobiles doivent être pensés différemment. 2 Nouvelles contraintes, nouvelle approche Avant de se lancer dans le développement d’un site pour mobiles, il est utile de se rappeler quelques éléments essentiels qui vont conditionner cette réalisation.

De nouvelles contraintes

La diversité des navigateurs internet

Alors que le monde des ordinateurs personnels est caractérisé par une faible variété de navigateurs internet, celui des smartphones est beaucoup plus hétérogène. Parmi ceux qui existent, on pourra noter les plus répandus :

  • les déclinaisons du noyau Webkit sur les appareils Apple (iPhone, iPad), sur les appareils fonctionnant sur Androïd, et sur quelques plateformes propriétaires
  • Opera Mobile et Opera Mini
  • Internet Explorer Mobile

Il en résulte une difficulté accrue pour réaliser un site qui soit compatible avec les différentes plateformes. Il existe cependant des possibilités de tester son site sur différents types d’appareils en utilisant des émulateurs. On retiendra toutefois que l’application de quelques règles de bonnes pratiques associées à l’utilisation de standards favorise considérablement la portabilité d’un site.

Les limitations matérielles

Malgré les progrès spectaculaires réalisés lors des derniers mois, la configuration matérielle des smartphones reste inférieure celle des PC de bureau. Si les résolutions d’écran ont atteint un palier tout à fait acceptable (résolution de 800×400 points voire plus), la taille de l’écran est et restera un facteur limitatif. Ceci a un impact, non pas pour l’affichage des informations, mais en tant que dispositif tactile de pointage. A moins d’utiliser un stylet peu pratique et fort facile à perdre, les doigts du mobinaute offre une surface de contact importante, et donc peu précise. Il faut donc concevoir les éléments actifs de l’interface qui soient adaptés à cette contrainte (boutons, listes, …).

La plupart des smartphones ne disposent pas d’un clavier matériel. Celui-ci est remplacé par un clavier virtuel affiché à l’écran. Pour les même raisons que celles présentées ci-dessus, ce clavier virtuel occupe une place importante de l’écran, réduisant ainsi la surface d’affichage des pages du site. Les claviers des smartphones, qu’ils soient matériels ou virtuels n’offrent pas une ergonomie suffisante pour permettre la saisie de textes longs. Cette limitation doit également être prise en compte dans la réalisation d’un site web pour mobile. Enfin, le débit offert par les réseaux mobiles sur internet n’est pas encore aussi important qu’avec une connexion filaire classique. Cette contrainte qui tendra à s’atténuer dans le futur est aujourd’hui à prendre en compte si le site internet propose le téléchargement de gros volumes de données.

Quelques bonnes pratiques

Le W3C a énoncé les 6 commandements à respecter pour la réalisation d’un site web pour mobiles :

  • Epargnez le réseau
  • Libérez les utilisateurs
  • Appliquez les principes du web
  • Soyez flexible
  • Exploitez les terminaux mobiles
  • Optimisez les temps de réponse

Sans détailler tous ces points, il convient de souligner les quelques bonnes pratiques qu’il convient d’appliquer :

Faire preuve de simplicité

Cette règle est à appliquer en termes de présentation du site. Celle-ci doit être linéaire et intuitive. L’iconographie doit être explicite et universelle (des symboles plutôt que des textes). Les enchaînements de page doivent être logiques et la navigation implicite. Le style doit être épuré pour correspondre à un maximum de configurations.

Minimiser la taille

La taille des images doit être adaptée aux résolutions des mobiles (idéalement pas plus de 300 pixels de large). Elle doit être explicitement définie dans la page pour éviter toute adaptation du navigateur. Si cela est possible, prévoyez un mécanisme d’adaptation des images sur le serveur du site. La taille des pages doit aussi être limitée. En effet, si le défilement sur un écran d’ordinateur est une chose aisée, cela ne l’est plus avec un mobile. Cette opération doit donc être réduite si possible.

Aider l’utilisateur dans ses actions

Cette aide doit prendre plusieurs formes :

  • Limiter les entrées manuelles
  • Guider et contrôler la saisie avant envoi au serveur pour minimiser le risque d’erreur
  • Mémoriser les préférences pour éviter à l’utilisateur de devoir refaire des opérations identiques systématiquement à chaque visite.
Optimiser les échanges de données

Il faut compresser les données nécessaires au chargement des pages et éviter des envois inutiles de données au serveur si ces dernières ne servent que du côté client (stocker localement les données sur le mobile).

Quels supports pour réaliser un site ?

Un site internet est constitué d’un assemblage de composants technologiques dont les rôles sont complémentaires : HTML, CSS, Javascript, images, vidéos. Il existe différentes versions et différents formats pour ces composants. Voici quelques conseils pour bien les choisir :

La famille HTML

Il existe plusieurs déclinaisons du langage HTML et de ses dérivés (XML et XHTML). En ce qui concerne les sites web pour mobiles, le W3C préconise fortement l’emploi du Document Type XHTML 1.0 Strict lorsqu’on souhaite rendre compatible un site à la fois pour les ordinateurs et les mobiles. Le Media Type recommandé pour les fichiers html est text/html.

Du style avec CSS

Les feuilles de style en cascade, aussi appelées CSS de manière abrégée, permettent d’appliquer des styles de présentation au contenu d’un site. Il existe plusieurs versions de syntaxe pour ces feuilles de style. Ces versions sont appelées niveaux. Un niveau a même été conçu spécifiquement pour les sites mobiles : le profil CSS Mobile. Si le site cible doit être compatible à la fois pour les ordinateurs et les mobiles, il est conseillé de choisir le niveau 1 car il est proche du profil CSS Mobile.

Javascript : Le langage de script pour internet

Javascript est le principal langage de script utilisé sur le web aujourd’hui. Le support de Javascript sur les navigateurs mobiles est très contrasté, allant d’une absence complète de prise en charge, au support des fonctions des dernières versions. Dans ce cas, la solution la plus appropriée est de s’appuyer sur une librairie qui prend en charge la gestion de ces différents contextes. JQuery est l’une des principales librairies pour les développements de site sur ordinateur. Une version dédiée aux mobiles JQueryMobile a vu le jour récemment et simplifie énormément la préparation d’un site pour mobiles.

Images

On distingue 2 types d’images : les images vectorielles et les images en mode point (dîtes aussi bitmap). Pour les images vectorielles, il existe aujourd’hui 2 formats répandus : Flash et SVG. Nous recommandons l’utilisation de SVG car le format Flash n’est pas supporté sur certaines plateformes (comme celles d’Apple qui est un acteur important du marché). Pour les images bitmap, le choix se fera entre JPEG (si une altération légère de l’image est tolérée, comme cela peut être le cas pour des dessins) et PNG (à retenir si les images représentent des diagrammes, des logos ou des icones).

Vidéos

Contrairement aux images, les vidéos ne sont pas des éléments qui étaient nativement reconnus par les navigateurs avant l’arrivée d’HTML version 5. Il fallait donc avoir recours à des plug-ins pour exécuter ces dernières. Cette approche est problématique pour les sites à destination des mobiles. En effet, la disparité des plateformes et la difficulté ou l’impossibilité d’installation de plug-in sur ces dernières rend très difficile un choix de format de vidéo. HTML 5 a introduit une nouvelle balise pour résoudre ces problèmes. Pour autant, la gestion des différents formats de vidéos n’est toujours pas un standard car ces derniers continuent à évoluer rapidement.

S’il faut faire un choix, il conviendrait sans doute d’adopter l’un des 3 formats suivants : H.264, Theora ou WebM. Actuellement Google a annoncé renoncer à supporter le format H.264 et promeut le format WebM. Inversement, un consortium comprenant Apple et Microsoft défend le format propriétaire H.264 et tente de faire valoir des brevets sur le codec VP8 intégré au format WebM.

Autres composants

Il existe d’autres composants présents sur les sites web classiques. Le format PDF est ainsi largement répandu. Mais ces derniers ne disposent pas (encore) d’un support suffisamment grand sur les mobiles pour prendre le pari de les intégrer dans des sites dédiés. 3 2 sites différents pour PC et mobiles ? Avec tous les éléments présentés dans le point précédent, il apparaît nécessaire de prévoir 2 sites différents, l’un pour les PC et l’autre pour les mobiles. Pour autant, la réalisation et la maintenance de 2 sites représente un travail supplémentaire non négligeable. Il est donc important d’étudier comment réduire ce surcoût de travail. Pour cela, il existe 2 approches différentes.

Préparer 2 sites, tout en mutualisant au maximum leur développement

Cette approche est la plus coûteuse mais c’est celle qui permet de produire les sites pour mobiles les plus aboutis dont le contenu peut être vraiment spécifique au support. Le travail de conception porte sur la mutualisation de la structure et du contenu qui peuvent l’être sur les deux environnements cibles. Il reste malgré tout un travail conséquent d’adaptation pour les 2 types de sites.

Préparer le squelette d’un site et disposer d’un système de génération de sites pour ordinateurs et pour mobiles

Cette approche est très pratique lorsque le besoin correspond à un CMS. Les dernières versions des principaux CMS, à l’image de Drupal ou SPIP, permettent ainsi de générer à partir d’une base commune des sites pour ordinateurs ou pour mobiles. Cette approche évite de devoir faire la plus grosse partie du travail d’adaptation. Elle requiert toutefois des tests et des ajustements dans certains cas.

Est-il possible de ne pas adapter son site internet PC aux mobiles ?

Il existe une solution gratuite, mais généralement peu satisfaisante. Elle consiste à utiliser les solutions d’adaptation de contenu mis en place par certains opérateurs de réseaux mobiles ou certains moteurs de recherche tels que Google ou Bing. Il est inutile de préciser que cette adaptation se fait selon des règles qui ne tiennent pas compte des spécificités du site puisqu’elles doivent pouvoir s’appliquer à tous les sites transitant par l’opérateur ou le moteur de recherche. C’est un proxy d’adaptation qui se charge de ce travail. Les résultats obtenus sont acceptables pour les mobiles basiques.

Par contre, le système révèle ses limites avec des mobiles plus évolués sur lesquels on peut attendre un rendu plus optimisé. Il est heureusement possible de désactiver ces adaptations automatiques à l’aide de quelques directives insérées dans les pages html. C’est fort utile lorsque l’adaptation a déjà été réalisée à l’aide de l’une des 2 premières solutions.

Dans le cas d’un site spécifiquement conçu pour les mobiles, il ne faut pas oublier de bien communiquer sur cette adaptation. L’utilisation judicieuse d’un suffixe de nom de domaine de type .mobi y contribue sans aucun doute (attention toutefois à respecter les pratiques prescrites par la joint venture mTLD en charge de l’attribution des noms de domaine ayant ce suffixe). 4 Et demain… Les éléments qui ont été abordés dans cet article concernent ceux qu’il est possible de rencontrer aujourd’hui sur un site web. Or, les mobiles apportent des fonctionnalités nouvelles par rapport à un ordinateur. Il est plus que probable que les sites web pour mobiles de demain tireront parti de ces spécificités. Voici donc quelques tendances possibles :

Géolocalisation

La géolocalisation avec un mobile ouvre des perspectives intéressantes pour un ensemble de besoins liés à la position ou à l’itinéraire pour les utilisateurs. De nombreux sites web peuvent ainsi s’enrichir de fonctions clef pour les mobinautes : visite de sites, itinéraire pour aller à une adresse, affichage de cartes, jeux de parcours… Il existe une API Javascript qui offre déjà cette fonctionnalité de géolocalisation qui est exploitable sur l’iPhone, sur Androïd et sur Opera Mobile.

Interactions audio

La fonction première des mobiles était la possibilité d’avoir une conversation téléphonique avec un interlocuteur. L’appareil dispose donc par défaut d’un système d’acquisition de la voix. Il est possible de lui associer un système de reconnaissance vocale. L’intérêt d’un tel système est de pouvoir piloter les applications du mobile à la voix et offrir ainsi une nouvelle manière d’interagir avec ces dernières. Ce système permet de compenser les contraintes liées au clavier et au dispositif de pointage moins aisé à utiliser sur ce type de support. Toutefois, il faut disposer d’API spécifiques permettant de tirer parti de ce nouveau type interaction. Plusieurs groupes travaillent actuellement sur ce type de projet.

Accéléromètre

L’accéléromètre est un autre système qui se retrouve de plus en plus souvent sur les smartphones. Il est actuellement exploité à partir d’applications conçues nativement pour les appareils. Il est tout à fait envisageable d’imaginer de futures API qui exploite cette possibilité. Des projets sont en cours et quelques plateformes bénéficient déjà d’une API Javascript (QtWeb Runtime).

Technologies web et applications natives

Depuis quelques années, il existe un débat autour de l’approche qui doit être faite lors de la réalisation d’une application sur mobile : Faut-il choisir de développer une application native ou bien une application web pour mobile ? Au-delà des querelles de clocher qui peuvent animer les groupes de discussion, il convient de bien garder en tête quels sont les avantages et les inconvénients des deux approches pour faire son choix. A terme, il est tout à fait imaginable d’envisager des applications qui pourraient être mixes pour bénéficier des avantages des deux approches.

Renvois bibliographiques

« Relever le défi du Web mobile » (François DAOUST, Dominique HAZAEL-MASSIEUX – EYROLLES)
« Les bonnes pratiques du web mobile », Site du W3C (http://www.w3c.org/2007/Talks/11-parisweb/#%281%29)
« dotMobi Mobile Web Developers Guide », Site de mobiForge (http://mobiforge.com)

Un planning, mais pour quoi faire ?

Le planning !

Moto1

Qui dit planning dit tenue du planning. Voilà une charge de travail que je vois souvent supprimée ou trop fortement réduite dans bon nombre de projets. Mais au fait, à quoi ça sert un planning ?

Bien souvent le chef de projet (expérimenté) sur des projets de taille moyenne a en tête les tâches à mener et le besoin d’un planning ne se fait pas nécessairement ressentir.

Il est donc bien entendu possible de mener à bien un projet sans pour autant faire un planning.

Cela est principalement lié à la taille du projet et aux risques que l’on accepte de prendre sur le projet.

Dans la catégorie casse-cou (du genre saut du grand canyon à moto), il y a ceux qui réussissent et ceux qui y laissent leur peau. L’expérience montre que ceux qui réussissent sont justement ceux qui vont le mieux préparer et planifier leur action afin d’anticiper les risques et de les prévenir. Et bien dans les projets informatiques, c’est un peu pareil.

Les bonnes questions à se poser

En effet, l’élaboration d’un planning oblige à se projeter dans le futur, à réfléchir aux tâches à mener ce qui amène naturellement des questions :

  • untel a-t-il bien été prévenu des tâches qu’il va devoir réaliser ?
  • les ressources disponibles sont-elles suffisantes ?
  • les ressources sont-elles sous occupées, sur occupées ?
  • avons-nous bien l’ensemble du budget associé aux tâches ?
  • l’absence de X sur telle période a-t-elle été intégrée ?
  • pour mener telle tâche je vais avoir besoin de telle autre tâche qui n’était pas prévue ?
  • les délais impartis sont-ils réalistes ?
  • manque-t-il des tâches ?
  • etc…

Rien que l’exercice de création d’un planning est déjà riche d’enseignement en matière de gestion prévisionnelle d’un certain nombre de risques.

Un outil de communication

Le planning est aussi , il permet de partager la vision des travaux à réaliser avec l’ensemble des intervenants. Il permet à chacun de visualiser ce qu’il doit faire, de vérifier si des tâches n’ont pas été oubliées et si tout le monde a confiance dans le fait de mener à bien les tâches dans les délais prévus.

Avec le planning vient la gestion prévisionnelle des ressources et charges associées. Il est essentiel de pouvoir suivre régulièrement le taux d’occupation prévisionnel des ressources. Le problème ici est qu’il est souvent tentant pour bon nombre de personnes de ne pas vouloir connaître l’occupation prévisionnelle des ressources. A court terme, il est bien plus facile de ne pas se poser de questions sur les problèmes potentiels plutôt que de faire face à la réalité. Dans le meilleur des cas, les ressources concernées vont alerter. Bien souvent, il n’y a pas d’alerte par rapport aux surcharges de travail et ça dégénère car il est trop tard.

L’autre avantage du planning est qu’il permet de suivre l’avancement des tâches. En effet, tout dérapage est susceptible de remettre en cause la date de fin.

Le suivi du planning sera d’autant plus fréquent que l’on va approcher des phases critiques du projet telles que la mise en production par exemple. Plus on approche de la mise en production, plus chaque intervenant doit être en phase avec ses tâche et plus les dérapages potentiels doivent être rapidement détectés pour être corrigés. C’est un peu comme un avion qui s’apprête à atterrir et qui intensifie son échange avec la tour de contrôle à l’approche de la piste.

Enfin, il permet de visualiser immédiatement les impacts d’un dérapage (ou d’une avance) de tâche et de prévenir les personnes concernées.

Bien sûr cette gestion de planning à un coût qui est directement proportionnel au nombre de tâche, de ressources et à la fréquence de mise à jour.

Le planning est donc un instrument de pilotage essentiel et indispensable à partir d’une certaine taille de projets. Inutile de préciser que cet instrument n’est certainement pas Excel.

Assistance à la rédaction d’appels d’offres et à la sélection de prestataires

AMJ GROUPE vous assiste à la rédaction de vos appels d’offres

Vous souhaitez passer un ou des appels d’offres pour la sélection d’un prestataire mais ne disposez pas nécessairement du temps nécessaire au processus de sélection ? Dans ce cas, AMJ GROUPE peut vous assister pour :

  • identifier les sociétés potentiellement susceptibles de répondre à vos attentes,
  • rédiger les documents relatifs à l’appel d’offres / appels d’offres tels que : cahier des charges, CCAP, CCTP,…
  • définir les critères de sélection et modalités de choix,
  • répondre aux questions des soumissionnaires,
  • analyser et évaluer les réponses fournies,
  • établir une liste restreinte,
  • recevoir les candidats en liste restreinte,
  • aider au choix final.

AMJ GROUPE peut prendre en charge tout ou partie de ces travaux. Cela vous permet de vous dégager d’un certain nombre de tâches qui s’avèrent souvent assez consommatrices de temps comme par exemple la gestion des appels des soumissionnaires (questions, état d’avancement,…), l’évaluation des réponses, la rédaction des documents d’évaluation avec les synthèses associées, la gestion des rencontres avec les prestataires en liste restreinte,….

AMJ GROUPE est déjà intervenu à de très nombreuses reprises pour des choix de prestataires, notamment dans les domaines suivants :

  • hébergement de sites web,
  • tierce maintenance d’applications,
  • développements informatiques,
  • choix de progiciels,
  • élaboration de sites web,
  • schéma directeur informatique.

De plus, nous pouvons également vous assister dans la négociation du contrat ainsi que dans le pilotage du prestataire vis-à-vis de la mission qui lui sera confiée. En effet, AMJ GROUPE  est aussi régulièrement intervenu dans des missions d’assistance au pilotage de prestataires.

Aide au pilotage de projets

AMJ GROUPE peut apporter son assistance à la maîtrise d’œuvre ou à la maîtrise d’ouvrage dans le domaine du suivi et pilotage de projets.

Dans ce cadre, AMJ GROUPE peut participer à l’organisation et mise en place de la structure de suivi et pilotage, ainsi qu’à l’élaboration du plan d’assurance qualité du projet ainsi que des plannings et budgets prévisionnels.

Ensuite, AMJ GROUPE peut assurer l’organisation des points d’avancement ce qui comporte notamment la préparation des ordres du jour, l’animation des réunions et la rédaction des comptes rendus de réunion.

AMJ GROUPE peut également préparer les éléments nécessaires aux comités de pilotage du projet et en assurer l’animation si besoin.

Au fil de l’avancement du projet, AMJ GROUPE peut prendre en charge la tenue du planning ainsi que le suivi de tout ou partie du budget du projet.

Enfin, AMJ GROUPE peut élaborer les différents reportings de suivi d’avancement, de suivi des charges, faits marquants, risques,….

Assistance à maîtrise d’ouvrage

Assistance à maîtrise d'ouvrage

Vous avez besoin d’assistance dans la mise en place de vos systèmes d’information ? Le pôle consulting d’AMJ GROUPE vous propose une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMOA).

La raison d’être de cette activité est d’assister la Maîtrise d’ouvrage face à la Maîtrise d’œuvre dans les domaines suivants :

Les différentes prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMOA)

A ce titre, AMJ GROUPE assure les entretiens et réunions de groupes de travail nécessaires pour permettre de recueillir les besoins. A l’issue de chaque entretien/ réunion, un compte rendu est rédigé. Il est ensuite soumis à la validation des participants et contribue à l’élaboration du recueil des besoins. A partir de l’analyse de ces éléments et des divers documents récupérés AMJ GROUPE, assure la rédaction du cahier des charges.

Les divers documents sont rédigés dans le respect de la charte de rédaction d’AMJ GROUPE. Par ailleurs les tâches sont exécutées conformément à la démarche d’assistance à maîtrise d’ouvrage d’AMJ GROUPE.

Une fois validé, ce document sert notamment de base à l’élaboration des cas de test qui seront utilisés lors de la recette. AMJ GROUPE rédige ainsi le cahier de recette et peut ensuite effectuer tout ou partie de l’exécution des cas de recette.

Si besoin, AMJ GROUPE peut prendre en charge la rédaction de la documentation utilisateurs. A ce stade et compte tenu de la connaissance fonctionnelle d’AMJ GROUPE, nous prenons généralement aussi en charge les formations des utilisateurs.

En parallèle, AMJ GROUPE peut également assurer le suivi et pilotage de l’ensemble du projet pour le compte de la maîtrise d’ouvrage.

Enfin, AMJ GROUPE peut assurer la communication et la conduite du changement auprès des utilisateurs concernés.

Nous pouvons cibler notre intervention sur un domaine particulier comme par exemple la rédaction de cahier des charges ou de cahiers de recette. Nous pouvons également couvrir l’ensemble des travaux de type assistance à maitrise d’ouvrage : du recueil des besoins à la recette en incluant une participation au pilotage de vos projets.

Le design d’interface d’AMJ-groupe

Qu’est-ce que le design d’interface selon AMJ ?

Depuis une quinzaine d’années chez AMJ, nous avons décidé d’ajouter une branche de design d’interface à nos projets, concernant les applications de gestion ou les applications Web.

Cette spécialité est, à l’époque, souvent méconnue et incomprise. Il est parfois difficile de convaincre de la nécessité de ce métier, malheureusement couteux en temps et donc en argent.

Aujourd’hui la notion de design d’interface a fait son chemin et a su se gagner de nombreux partisans en démontrant ses nombreux avantages et sa réelle utilité en terme d’efficacité des interfaces.

Le design d’interface est un vaste assemblage de compétences, qui s’adapte tant à des besoins spécifiques que génériques, à des profils d’utilisateurs multiples ou encore à des applications de tous types.
Ces compétences peuvent être variées d’un designer à l’autre et dépendent ainsi de son parcours professionnel et personnel.

En règle général, chez AMJ, on admet que les champs d’application du design d’interface sont :

  • l’ergonomie d’une application,
  • les besoins fonctionnels,
  • l’accessibilité au plus grand nombre d’utilisateurs,
  • l’organisation des informations,
  • l’enchaînement des écrans,
  • la charte graphique.
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